Citadin dans l’âme, David étudie au doctorat au Centre Urbanisation Culture Société dans l’équipe du professeur Philippe Apparicio. La thématique de sa thèse parle d’elle-même : « Freins et leviers à la pratique du vélo d’hiver à Montréal ». On comprendra rapidement que l’étudiant de l’INRS est passionné… de vélo! Pour lui, ce moyen de transport à deux roues est des plus efficaces, écologiques et agréables en toutes saisons. Même en hiver!
Après un baccalauréat en urbanisme, David s’est intéressé au vélo comme transport actif. Pour joindre l’utile à l’agréable, il a fait une maîtrise sur les enjeux de santé et de sécurité des cyclistes commerciaux. L’étudiant a remarqué la diversification et l’accroissement des emplois nécessitant l’usage d’un vélo à Montréal, notamment dans les services de messagerie, de livraison de repas, de déménagement, de vente ambulante, etc.
Il a voulu comprendre l’essor de cette tendance et en analyser les dangers sur la route. Ses objectifs? Identifier les facteurs de risque pouvant mener à des accidents, convenir de bonnes pratiques et permettre la mise en place de mesures de prévention des accidents routiers afin d’améliorer les conditions de travail liées à ces métiers.
Puisqu’il pratique lui-même le vélo tout au long de l’année, le passage au doctorat était pour lui une occasion intéressante de poursuivre ses études sur un sujet qui le passionne.
David souhaite mieux comprendre les résidentes et résidents de Montréal qui pratiquent le vélo d’hiver, les raisons qui les motivent à se déplacer par ce mode de transport et les embûches à surmonter.
Il explore aussi les raisons qui freinent l’utilisation du vélo en hiver et cherche à comprendre si les risques de ce mode de transport sont réels ou s’il s’agit d’une perception du public.
En bref, il veut brosser un portrait complet de la situation afin de mieux outiller le public aux avantages et défis de ce moyen de transport en saison hivernale.
Pour David, la multidisciplinarité du programme en études urbaines lui a permis de réaliser un projet qui allie sa passion pour le vélo et son intérêt pour la recherche. À cent lieues de l’image qu’on se fait d’un chercheur, David démontre bien, par son parcours à l’INRS, qu’il est possible de concilier passion et études.
Un PLUS qui caractérise l’INRS selon lui? L’encadrement hors pair tant sur le campus qu’avec les directrices et directeurs de recherche. Avec un ratio de 1,53 professeur.e par étudiant.e, l’INRS offre à ses membres étudiants un encadrement personnalisé qui permet d’être soutenu et encouragé tout au long de son parcours.